Hatsue Ookido, malade mentale ? [Done~]

La petite Hatsue est née un 28 mars, lors d'une nuit pluvieuse. Ses parents, un couple tout ce qu'il y a de plus banal, étaient vraiment heureux de sa naissance. Après tout, elle était attendue par ses parents, la petite rousse, c'est pas comme si elle leur gâchait la vie. Non, à sa naissance, il n'y avait vraiment rien à signaler. Hatsue avait vraiment l'air d'un bébé comme les autres. En même temps, c'est pas chez un bébé qu'on peut diagnostiquer une quelconque maladie mentale... Pour ça, faudra attendre. Le fait est qu'à la base, Hatsue n'était vraiment pas partie pour finir à Mao Lin Hospital, avec des parents heureux de sa naissance, qui l'aurait cru...
Donc Hatsue grandissait avec l'amour de ses parents, avec un père qui travaillait dans les bureaux et une mère qui était boulangère. Non, pas grand chose à dire sur Hatsue, elle entra au jardin d'enfant à trois ans. Et c'est là qu'on pouvait commencer à se poser des questions sur l'enfant. Elle n'arrêtais pas de dire des métiers différents quand ses petits camarades lui demandaient ce que ses parents faisaient. Oh, tous les adultes pensaient qu'elle changeait tout le temps parce qu'elle ne savait pas ce que ses parents faisait, donc ses début dans la mythomanie furent passés sous silence.

Pas grand chose à dire sur ses premières années au jardin d'enfant. Elle inventait des histoires, comme tous les enfants, il n'y avait vraiment rien à signaler. Jusqu'à ce qu'elle pique la bague d'une de ses petites camarades lors de la sieste. Elle l'avait rangée dans sa poche et l'avait ramenée chez elle, et quand sa mère vida ses poches pour faire la lessive elle trouva le petit objet.

"Hatsue, chérie, qu'est-ce que c'est ça ?"

"Huh ? -la petite détacha le regard de la télé- ça, c'est à une fille au jardin d'enfant..."

"Et... Pourquoi tu l'as ?"

"Je sais pas, je l'ai pris..."

"Hatsue !"

S'en suivie une remontrance, et un exposé sur "pourquoi c'est mal de voler". Mais c'est pas une enfant de cinq ans qui allait comprendre ça, surtout si chez elle c'est un comportement compulsif. En tout cas, sa mère avait été claire : elle devait rendre la bague. Ce qui ne la gênait pas, bien sûr. Elle n'en avait pas besoin... Elle la ramena donc à l'école le lendemain et alla voir sa petite camarade, qui cherchait désespérément sa bague. Elle lui rendit, et quand elle lui demanda où elle l'avait trouvée, Hatsue sorti une histoire à dormir debout, alors que sa mère lui avait dit de dire la vérité. Mais une adulte l'avait entendue, et en avait parlé à la mère de la petite rousse. En rentrant, sa mère se trouvait devant elle, mains sur les hanches et sourcils froncés.

"Hatsue ! Je t'avais dit de dire la vérité à cette petite fille, pourquoi tu lui as raconté des histoires ?!"

"Hein ? Mais j'ai rien raconté du tout..."

C'est à ce moment que sa mère se dit que sa fille avait peut-être un problème... Si tôt que son mari fut rentré du travail, elle lui en parla et ils décidèrent d'attendre un peu. Si leur fille avait une fois encore un drôle de comportement, ils l'emmèneraient voir un psy. Pour être honnête, ils espéraient que ce serait la première et dernière fois qu'elle se comporterait comme ça. Mais ce qu'il ne savaient pas, c'est qu'elle racontait de temps en temps des histoires complètement fausses, et qu'elle les déniaient le lendemain. C'est qu'elle n'avait que cinq ans, pour les adultes les enfants de cet âge font ça pour se rendre intéressants... Et elle n'avait pas recommencer à voler pour le moment, donc rien ne pouvait leur mettre la puce à l'oreille. Et pour le moment, elle n'avait pas fait preuve d'une très grande paranoïa... Quand est-ce qu'ils allaient décider de s'occuper du cas de leur fille alors ? Bah deux ans après, alors qu'Hatsue fêtait ses 7ans. Lors de sa fête d'anniversaire, elle recommença à montrer des signes de cleptomanie et fourrant dans ses poches toutes les clefs qui trainaient. C'est sur qu'au bout d'un moment, elle faisait beaucoup de bruit.

"Hatsue... Pourquoi tu fais tout ce bruit ?"

"..." La petite regardait sa mère, la tête penchée, sans rien dire.

"Hatsue, ta mère t'a posé une question... Vide donc tes poches."

C'est ce qu'elle fit, exposant son petit butin à tout le monde.

"Qu'est-ce que ça fait dans tes poches ?"

"... J'avais envie de les prendre..."

"Hatsue !"

"Ta mère ne t'as pas déjà dit que c'était mal de voler ?"

"Non, elle me l'a pas dit... Elle a dû en parler à ma jumelle..."

Là, c'était définitif. La petite avait un problème. Et cette idée s'accentua encore plus quand la petite rousse se tourna vers des adultes qui discutaient du chat du voisinage en leur demandant de ne pas dire du mal d'elle. Ça y est, les problèmes mentaux de l'enfant avaient été dévoilés au grand jour. Ses parents organisèrent donc des rendez-vous avec un psychologue, Hatsue avait rendez-vous toutes les deux semaines pour exposer sa vie et ses pensées à une femme dont elle ignorait tout. Inutile de dire que d'une séance à l'autre, ses versions d'une même histoire différaient totalement. Après presque deux ans, la psychologue annonça à ses parents -alors qu'elle aurait put le faire plus tôt- que leur fille avait des problèmes mentaux, qu'elle souffrait de mythomanie, de cleptomanie et de paranoïa. Et elle ne pouvait rien faire pour l'aider, ça ne faisait pas partie de ses capacités. Elle leur conseilla un autre psy, qui habitait dans une ville voisine, et qui pourrait surement faire quelque chose pour elle. C'était partie pour deux autres années de suivi. Mais honnêtement, ça ne servait à rien. Hatsue continuait ses petits mensonges, ses vols occasionnels, et elle se montrait de plus en plus paranoïaque. Niveau vie sociale, elle en avait, mais ces petites choses étaient quand même problématique, il lui arrivait souvent de se disputer avec ses amis à cause de sa paranoïa ou d'un objet qu'elle a pris sans trop y réfléchir. Donc ses parents arrêtèrent ses séances alors qu'elle avait 12 ans. Puisque ça ne menait à rien, autant arrêter de jeter l'argent par les fenêtres, n'est-ce pas ?

Bref, vous comprenez le train de vie d'Hatsue, pas quelque chose d'exceptionnel, mais pas non plus très banal. C'est qu'elle n'est pas non plus comme tout le monde la roussette. Et pour le moment, ses parents ne pensaient pas à se débarrasser d'elle. C'est juste qu'avec le temps, elle leur apportait de plus en plus de problème. Ils devaient s'expliquer avec des marchant, des assistantes sociales, des policiers, autant dire que leur vie familiale n'était plus de tout repos. C'est pour ça que lors de cet incident, ils décidèrent de trouver un moyen d'aider leur fille. Peu après ses 14 ans, Hatsue avait voler une montre sur une étale, mais c'était fait attraper presque immédiatement par la police. Et quand ils demandèrent pourquoi elle avait voler, son cerveau passa en "mode mythomane" et voilà ce qu'elle raconta...

"Mes parents sont de grands bandits mondialement recherchés, alors ils m'ont dit que si je ne commettait pas mon premier vol bientôt, ils me renieraient..."

Là, c'était la goute d'eau qui fait déborder le vase, la cerise sur le gâteau, ou tout simplement le détonateur. Car oui, les policiers firent une descente chez le couple qui dû s'expliquer sur les problèmes de leur fille. Pas besoin de dire que les policiers étaient plus qu'énervés, mais qu'est-ce qu'il pouvait faire face à une enfant qui ne se rendait pas compte de ce qu'elle faisait ? Oh, bien sur, on lui avait dit qu'elle était comme ça, mais ce n'était pas sa faute, elle ne se rendait pas compte lorsqu'elle se comportait comme ça, elle ne s'en rendait compte qu'une fois qu'on lui en parlait après coup... Quelques mois après, les parents d'Hatsue entendirent parler d'un hôpital qui accueillait des personnes ayant des problèmes mentaux. C'était peut-être l'endroit qui pourrait aider Hatsue... Et qui les débarrasserait de leurs problèmes... Bien sûr, c'était un déchirement pour eux, car au fond ils aimaient leur fille. Mais ils étaient fatigués de toujours devoir la couvrir, de devoir régler tous les problèmes qu'elle causait... C'est comme ça qu'elle atterrit à Mao Lin Hospital.


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