Mao Lin Hospital
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 Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]

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Maria Ketsueki

Maria Ketsueki


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MessageSujet: Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Dim 4 Oct - 17:55

Un pas. Deux pas. Trois pas. Quatre pas. Elle avait déjà passé la grande porte où quelqu'un l'avait acceuillit et l'emmenait maintenant vers l'endroit que tous les patients devaient visiter à leur première journée. La petite fille maintenant nommé N°158 comptait chacun de ses pas. Elle n'avait apparemment tout sauf hâte d'arrivé devant le gérant de cette hopital. Surtout qu'elle détestait les adultes. Elle n'allait donc pas particulièrement l'aimer, ça c'était certain. Maria tira la langue en signe de dégout et de douleur. Cette jeune fille, lorsqu'elle est stressée, ne peut s'empêcher de se gratter sans arrêt le cou. Celui-ci devient donc rapidement érité et rouge. Cependant, elle ne s'est jamais gratté à sang, ce qui est bon signe. Avançant le plus lentement possible et suivant son accompagnateur, elle finit malheureusement par arriver devant la porte du bureau principal. Son coeur commença à débattre de plus en plus. Si elle n'aurait pas été surveillé ainsi, elle se serait certe déjà enfuis. Dommage qu'elle ne puisse plus rien faire maintenant. Elle repensant à ses parents. Elle les détestait du plus profond de son coeur. La haine envers eux était si profonde et encore plus depuis que son père l'ait envoyé dans ce misérable bâtiment close.

De ses petits yeux d'enfants, elle scruta la porte jusqu'à ce qu'on lui dise de cogner trois coups. Elle s'approcha alors de celle-ci et fit comme demander. Doucement, elle avança son poing et laissa entendre trois petits coups. Elle attendit un instant jusqu'à ce qu'on lui dise qu'elle pouvait entrer. Elle lâcha finalement son cou pour prendre la poignet de porte par la main et finalement la tourné pour pénétrer dans ce lieu inconnu. Assis sur une chaise, un monsieur aux allures étranges étaient assis. Elle se doutait bien que le gérant de cette hôpital serait sûrement aussi mal vu que l'établissement. Maria quant à elle, était très bien vêtue. De sa robe noire au chandail en chemisier rose ainsi que ses quelques rubans rouges, elle portait fièrement ses habits ainsi que sa couronne noire sur sa chevelure rousse. Finalement, elle avait des longs bas blancs ainsi que de beaux souliers rouges. Sac rose orné d'un immense ruban rouge à la main, elle finit par s'assoir sur la chaise devant le bureau de l'homme. Elle se demandait bien de quoi allait-il bien pouvoir parler en cette première rencontre. Sûrement des supposés problèmes mentaux de Maria sans doute. Avant qu'il ne puisse commencer à parler, elle eut le temps d'examiner la pièce jusqu'à ce qu'elle aperçoive un papillon doré de posé sur la table devant elle. Sa protectrice depuis toujours était venue alors. Maria sourit, elle était heureuse de la revoir.

— Béatrice ... , avait-elle murmuré d'une voix douce et très basse.

C'était le nom qu'elle avait donné à ce petit papillon qui représentait une sorcière aux très grands pouvoirs selon la petite. Maria retourna son regard vers le monsieur qui allait commencer sans aucun doute la discution tant attendu. Le papillon doré resta sur le bureau comme s'il attendait quelque chose. Peut-être la fin de cette conversation pour pouvoir ressortir? Va savoir. Puis c'est alors qui s'envola puis passa à travers de la porte comme un fantôme. Maria n'était toute fois, aucunement impressioné car elle croyait en ses êtres surpuissants. Elle regardait le monsieur d'un air ennuyé. Cinq minutes étaient passés, il cherchait dans ses documents on ne sait trop quel papier.
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Ousamu Tetsurou
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MessageSujet: Re: Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Dim 4 Oct - 20:53

...Ah... Bordel, c'est pas trop tôt.

Ça signifiait quoi, ça? Ça signifiait que le fameux gérant que Maria appréhendait tant de voir avait fini par trouver ce foutu papier la concernant. C'était ça qu'il recherchait depuis si longtemps. Pourquoi avoir mis si longtemps à le trouver? Parce que Tetsurou était dans le genre bordellique et qu'il laissait les papiers s'amonceler sans les classer... Il adressa à la jeune pensionnaire un regard confus, qui dès le départ donnait une image sincère de lui. Il s'en rendait compte à présent, à quel point ça avait dû être chiant d'attendre cinq minutes alors que déjà elle devait tellement en avoir dans le bide à cause de la nervosité... Bon sang, elle se faisait envoyer dans un hôpital psychiatrique, et pour savoir ce que c'était, Tetsurou savait bien que ce n'était quand même pas rien.

Chuis désolé... Je cherchais ton dossier, et comme je suis bordellique comme je sais pas quoi, j'ai mis un temps à le retrouver... Je débute, 'faut pas trop m'en vouloir... Un peu quand même, parce que je sais bien à quel point c'est chiant d'attendre... Je recommencerai plus.

Quoi? C'est ça les propos d'un gérant pour une jeune aliénée envoyée dans un lieu où elle serait traitée plus bas que terre? Bah, Tetsurou devait bien ça à ses fous. D'ailleurs lui-même ne les croyait pas vraiment fous. N'importe quelle personne agit avec bon sens pour elle-même, après, tout ce qu'il en résulte, ce sont des incompréhensions... Levant la feuille à hauteur de son nez et redressant ses grosses lunettes pour se rendre une contenance, il commença à réétudier le dossier pour se remettre tout en mémoire. Ketsueki Maria. C'était son nom, et un nom qu'il devrait retenir, c'était tellement plus correct qu'un affreux numéro. Si Tetsurou ne se sentait pas si ambiguë et entre deux feux en lui-même, sans cesse, ça fait longtemps qu'il aurait changé ça, tiens. Mais ce n'était pas si simple que ça. Bref. Un détail avait attiré l'attention du jeune gérant, un détail qu'il s'amusait toujours à regarder en premier sur les fiches des malades.

Ha! Comme d'habitude, c'est Monsieur Paternel qui se débarasse d'un enfant gêneur! Putain, la paternité prend vraiment un sens pourri de nos jours. Cette saleté d'endroit en est la preuve.

Ok-kaaay... Ça doit être un peu troublant... En réalité, ce que faisait là Tetsurou, c'était dénigrer son propre job, et l'hôpital dont il était à présent le directeur, l'endroit où il avait passé tous ses jours les plus sombres mais aussi, au final, les plus sereins... L'endroit où il avait toujours vécu, toujours travaillé depuis dix ans... Mais on ne tentera pas d'expliquer. Ce qui énervait surtout Tetsurou, ici, c'était que c'était toujours la même chose. Les parents sont donc paresseux au point d'avoir la flemme de corriger un mal dont ils étaient dans la plupart des cas responsables ou co-responsables, et au point de sacrifier le bonheur de leur enfant à leur propre bonheur, moyennant quelques poignées de yens?

Pouah! ...C'est proprement dégueulasse. J'te plains, ma pauvre p'tite fille.

Il était vrai, en effet, que Maria était une petite fille, ou du moins elle y ressemblait. Elle faisait jeune pour une fille de quinze ans. Mais Tetsurou n'en fit pas vraiment cas. La notion de "normalité" ou même de "norme" tout court faisait partie des choses qu'il n'aimait pas du tout, parce qu'elles n'étaient qu'un pas de plus pour s'éloigner de la liberté et de la tolérance. ...Psychopathie. Meurtre. Ah bon. Ouais, bon. ...Dans ce cas-là...

Ah ouais... T'as quand même tué sa poule. ...Elle l'a bien cherché, tu me diras. Mais tu veux que je te dise? Je pense pas que mettre fin de sa jour était la meilleure façon de la punir... Sans doute la meilleure façon de l'empêcher de nuire, mais...

Tetsurou se leva pour aller au-devant de son bureau, afin de pouvoir considérer la petite nouvelle de plus près. Wow... Ah oui, elle n'était vraiment pas bien grande. Même assise, ça se voyait... Tetsurou nota aussi qu'elle était très bien habillée et ça faisait plaisir à voir. Un peu de couleur, un peu de tons de rose et de rouge au milieu de tout ce gris, il ne disait pas non... Lui-même portait alors sa drôle de blouse d'étudiant dont il se défaisait assez peu, et qui lui donnait un genre, mais qui restait tout de même désespérément monochrome. Alors... Quelques petites taches colorées dans ce décor, quand même... Bon. Le but final. Le gérant posa sa grosse main sur la petite tête rousse, en prenant bien soin de ne pas altérer la position de la couronne qu'elle portait. Il lâcha un sourire un peu insondable.

Bon... Ne tue personne ici, d'accord? D'abord parce que tout salaud que peut être un homme il reste un homme, et qu'il finira bien par mourir tout seul, pas besoin de presser les choses. Ça vit pas bien longtemps un être humain. Et puis surtout, les gens ici sont très malheureux, et pour cause. Je te le cache pas... Alors les faire vivre en plus dans l'angoisse de mourir à n'importe quel instant, ça arrangera pas les choses... T'es d'accord?

Wow... À l'entendre tourner ainsi autour du meurtre avec tant de délicatesse, c'était limite à se demander si Tetsurou était vraiment opposé à cette pratique. Mais oui, bien sûr, Tetsurou était opposé au meurtre, et le condamnait... Cependant, si on ne parle pas avec tact avec quelqu'un qui considère cette pratique autrement, elle risque tout bonnement de ne rien entendre... Tetsurou était comme ça. D'expérience, il savait qu'on ne pouvait converser avec quelqu'un qu'en utilisant auprès de cette personne des arguments qu'elle-même est capable de comprendre. Sinon, ça n'a pas de sens...
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Maria Ketsueki

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MessageSujet: Re: Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Dim 4 Oct - 23:55

Chuis désolé... Je cherchais ton dossier, et comme je suis bordellique comme je sais pas quoi, j'ai mis un temps à le retrouver... Je débute, 'faut pas trop m'en vouloir... Un peu quand même, parce que je sais bien à quel point c'est chiant d'attendre... Je recommencerai plus.

Maria regardait le monsieur d'un air interrogatif. C'était bien la première fois qu'elle voyait un adulte ainsi. Elle trouvait ça rare qu'un vieux ne soit pas responsable et limite perfectionniste. Bien entendue, ayant été entouré de gens de la haute hiérarchie, c'était tout à fait normal que les adultes se montent comme il se devait, mature et responsable. Maria ne lui en voulait pas. Il n'y avait qu'à ses pauvres parents qu'elle pouvait ressentir une forte haine. À cette idée, elle retira la langue à nouveau. Puis, elle retourna son regard dans les yeux du gérant. Lorsqu'il eut terminé de parler, un large sourire s'afficha sur le visage de la petite fille. Elle finit par prendre la parole.

— C'est rare de voir des adultes désorganisés, vous savez? Kihihihihi ... , avait-elle dit en poussant un léger rire. Et puis, je ne vous en veux pas pour l'attente.

L'homme avait maintenant les papiers dans les mains et les lisait tranquillement pour ne passer aucun détail. Voir que sur cette feuille, tout sur la N°158 était écrit. Elle se demandait bien comment ils avaient récupéré toutes ses informations. Son père aurait tout dévoilé sur cette gamine? Ça ne surprendrait même pas sachant que celui-ci détestait Maria depuis le jour du meurtre. Pourtant, elle ne ressentait aucune culpabilité envers ce crime et n'avait donc aucun regret. Après tout, c'était soit sa belle-mère où elle qui serait morte. Autant tuer avant d'être tuer se disait-elle.

Ha! Comme d'habitude, c'est Monsieur Paternel qui se débarasse d'un enfant gêneur! Putain, la paternité prend vraiment un sens pourri de nos jours. Cette saleté d'endroit en est la preuve.

Elle n'était pas la seule à avoir été jeté par son père apparemment. Les hommes sont décidément vraiment dégoutant. Lorsqu'il perde tout, il préfère se défouler sur leurs enfants plutôt que de les chérir et même dans les familles riches c'est comme ça. Maria ne disait toujours rien. C'était comme si le gérant se parlait seul. Comme s'il parlait à un mur glacé. Pourquoi glacé? Car Maria dégageait une de ses froideurs vis-à-vis cette endroit. Ça devait certes se ressentir. Il allait arrivé à quoi en poussant n'importe quel remarque? « Pouah! ...C'est proprement dégueulasse. J'te plains, ma pauvre p'tite fille. » venait-il de dire. À quoi servait cette hopital si ce n'était que pour se faire dire des conneries pareil? Le N°158, toujours un regard inexpressif, dévisageait l'homme. Comme si elle ne savait pas déjà que ces jours seraient misérables dans ce milieu minable.

Ah ouais... T'as quand même tué sa poule. ...Elle l'a bien cherché, tu me diras. Mais tu veux que je te dise? Je pense pas que mettre fin de sa jour était la meilleure façon de la punir... Sans doute la meilleure façon de l'empêcher de nuire, mais...

Punition? Ce n'était pas une punition. Enfin si, mais pour Maria, c'était ça ou elle mourrait. Décidémment les adultes ne comprennent rien à rien aux décisions des enfants. Maria avait fait ça aussi pour son père. Une dame sortant qu'avec son père pour sa fortune la dégoutait tellement. Elle n'avait qu'envie de la faire disparaître et le moment c'est présenté. Voilà l'explication que le N°158 s'était dit dans sa tête. Non, elle ne le dirait pas à voix haute. Elle n'osera quand même pas usé sa voix pour un adulte. Les adultes sont méchants, il ne faut pas leur parler surtout lorsque l'on ne les connaît pas. Elle ne put quand même s'empêcher d'ajouter ce petit détail :

— Tuer ou être tuer ... Maria ne voulait pas mourrir ! Huu...huu ! , avait-elle dit d'un ton tristounnet.

Bon... Ne tue personne ici, d'accord? D'abord parce que tout salaud que peut être un homme il reste un homme, et qu'il finira bien par mourir tout seul, pas besoin de presser les choses. Ça vit pas bien longtemps un être humain. Et puis surtout, les gens ici sont très malheureux, et pour cause. Je te le cache pas... Alors les faire vivre en plus dans l'angoisse de mourir à n'importe quel instant, ça arrangera pas les choses... T'es d'accord?

Maria avait désormais la tête baissé et écoutait attentivement les paroles du monsieur. Elles étaient bien drôle ces paroles en fait. Même très drôle. Il avait si peur qu'elle se décide à faire un meurtre? Et puis comment voulait-il qu'elle fasse un meurtre si elle était surveillée et n'avait aucune arme avec elle? Il n'avait pas l'air bien futé le petit. Ça commençait réellement à faire marrer Maria. Puis, si les gens sont malheureux, pourquoi ne pourrions-nous pas mettre un terme à leur existance? Le paradis est certainement plus amusant, non? Vivre dans l'angoisse ... Si le N°158 vivait dans un monde que de peur et de stresse, elle serait déjà morte. Morte en s'arrachant le cou qui était présentemment en train de cicatriser à nouveau. Le monsieur avait toujours la main sur la tête de Maria. En se repassant les paroles que venait dire ce dernier, les yeux de Maria devinrent grands ouverts puis un sourire presque sadique s'afficha à nouveau sur son visage. Elle releva le visage vers le gérant et se leva de sa chaise. Elle était très petite et observait l'homme qui était décidémment beaucoup plus grand qu'elle. Elle prit la parole sur un ton limite ironique. Elle avait l'air de s'amuser.

— Vous avez peur peut-être? Peur que je fasse un meurtre, n'est-ce pas? Vous me craignez? S'ils sont malheureux, peut-être devrait-on achever leur souffrance, pas vrai? , disait-elle avec un regard à en glacer le sang. Mais ne vous inquiètez pas. Vous savez, il faut vraiment que l'on me cherche pour que je fasse une telle chose.

Voilà que tout redevint normal, elle souriat comme une vraie gamine devant le monsieur. Comme si sa passe de folie n'avait jamais existé. Elle ne ferait mal à personne apart sous quelques conditions : si on dit le contraire d'elle à propos de l'existance des sorcières, si on lui faisait du mal et si on lui mentait.

— Maria ne ferait jamais une chose pareil, hu~! , avait-elle dit sur une voix enfantine tout en souriant comme une petite fille naïve de neuf ans.
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Ousamu Tetsurou
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MessageSujet: Re: Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Lun 5 Oct - 21:16

Mrf...

Tetsurou ne put s'empêcher de se reculer un poil, pour le moins surpris par la réaction de Maria. Quelle que soit la nature qu'elle prenait le plus souvent, que son sourire soit sadique ou adorablement cute, on sentait bien que cette gamine-là ne se laissait pas faire. Ça intimidait un peu le gérant. Elle semblait prendre pour bons certains de ses mauvais arguments, et les retourner contre ce qu'il essayait de dire. Mmh. C'était peut-être pas très bon signe, tout ça...

Mmh... Pigé, elle a pas un caractère facile, 'faut croire... Bah, je peux pas lui en vouloir...

L'expression déconcertée de Tetsurou se changea un instant en un léger sourire. Oui, après tout, il n'avait pas le droit d'en vouloir à Maria-chan pour se comporter de façon ambiguë devant les médecins, que ce soit dans sa nature ou non. Parce que Tetsurou lui-même l'avait fait, dans le temps... Lorsque lui-même était arrivé dans l'hôpital, son but premier avait toujours été de déconcerter de plus en plus le gérant en vigueur afin de se justifier auprès de lui. Que la présence de Maria soit une complication ou non, Tetsurou n'était tout bonnement pas en droit de s'en plaindre... Et puis après tout, ce n'était qu'un début. Bon. Dissiper le malentendu tout de même. Il ne fallait pas que la petite comprenne qu'elle vivrait malheureuse dans cet endroit, parce que ce n'était pas ce que voulait Tetsurou pour ses malades.

Bon, écoute... Je me suis peut-être mal exprimé... Ce que je veux dire, c'est que les gens ici ont une foutue haine, généralement, envers les personnes qui les ont envoyées ici. Ce que j'aimerais, c'est qu'indépendamment de cette haine ils arrivent à vivre plus en paix dans un lieu ou AU MOINS on les accepte... Si ces imbéciles de médecins se montraient un peu plus compréhensifs, seulement... Et puis on n'a pas vraiment le cadre pour nous, mais il faut faire avec... Enfin, bref. Comme j'essaie de te dire... Moi, quand j'avais même deux ans de moins que toi, j'ai été envoyé dans cet hôpital par Papa-Maman, et au moment où comme par miracle ils ont voulu me reprendre, je leur en voulais tellement de m'avoir foutu dans un endroit aussi horrible où on me considérait si mal que je les ai envoyés sur les roses et je ne les ai jamais revus. Je le regrette pas d'ailleurs.

Une grande expiration sortit par les narines du gros nez granuleux, et Tetsurou finit par lâcher un petit rire. Il devait donner vraiment ennuyeux aux oreilles de Maria. Il s'était encore embrouillé avec du superflu... Il regarda de nouveau la petite fille forcée d'écouter un pareil récit, à quelques centimètres en-dessous de lui, avec un sourire de dents qui était plutôt dû à son auto-ironie.

Je sais même pas pourquoi je te raconte ça... Je dois t'ennuyer, pardon... Enfin, ce que je veux dire, c'est juste que je veux pas que cette même chose arrive à des gens qui ont été comme moi balancés ici... Maintenant que je suis le gérant... Donc, 'faut me dire, si quelque chose ne va pas.

Les poings sur les hanches, le jeune homme voûta un peu plus son dos en direction de Maria pour bien la regarder dans le blanc des yeux avec un air le plus sérieux possible.

Mais, je le répète, pas de meurtre. On est déjà assez en marge de la loi comme ça. On te fera pas de mal ici, c'est pas le but. Mais tâche un peu de prendre sur toi. Je vais encore être honnête... Je veux pas d'ennuis. Et bien qu'apparemment t'aimes pas beaucoup les grandes personnes et que j'en suis une, j'espère que tu comprendras mes motifs malgré tout.
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Maria Ketsueki

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MessageSujet: Re: Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Sam 9 Jan - 19:00

    Bon, écoute... Je me suis peut-être mal exprimé... Ce que je veux dire, c'est que les gens ici ont une foutue haine, généralement, envers les personnes qui les ont envoyées ici. Ce que j'aimerais, c'est qu'indépendamment de cette haine ils arrivent à vivre plus en paix dans un lieu ou AU MOINS on les accepte... Si ces imbéciles de médecins se montraient un peu plus compréhensifs, seulement... Et puis on n'a pas vraiment le cadre pour nous, mais il faut faire avec... Enfin, bref. Comme j'essaie de te dire... Moi, quand j'avais même deux ans de moins que toi, j'ai été envoyé dans cet hôpital par Papa-Maman, et au moment où comme par miracle ils ont voulu me reprendre, je leur en voulais tellement de m'avoir foutu dans un endroit aussi horrible où on me considérait si mal que je les ai envoyés sur les roses et je ne les ai jamais revus. Je le regrette pas d'ailleurs.

    Le gérant qui se tenait devant elle avait prit un expression différente ; il avait un léger sourire au visage. Maria, malgré un manque d'attention léger, écoutait les paroles de l'homme tout en jouant avec ses propres mains. Elle avait du mal à comprendre pourquoi il lui disait tout ça. Il avait si peur qu'elle aille tuer quelqu'un pour son simple plaisir? D'après ce qu'il disait, cette endroit avait l'air tout sauf acceuillant. Surtout qu'à cet instant, dès son arrivé, elle recevait un discours de la part d'un adulte. C'était horrible d'après elle comme situation et ça l'ennuyait un peu. Après un moment, elle avait cessé d'écouter les paroles de Ousamu. Elle ne voyait pas l'intérêt à connaître le passé de celui-ci. Ça n'allait que l'embêter davantage.

    Hu, hu ! fit-elle essayant d'attirer l'attention pour qu'il arrête de parler un peu. Cependant, il continua tout de même.

    Je sais même pas pourquoi je te raconte ça... Je dois t'ennuyer, pardon... Enfin, ce que je veux dire, c'est juste que je veux pas que cette même chose arrive à des gens qui ont été comme moi balancés ici... Maintenant que je suis le gérant... Donc, 'faut me dire, si quelque chose ne va pas.

    Au final, ça l'avait marché, apparemment. Il avait comprit que ce qu'il racontait ennuyait un peu la fillette. Maria comprennait tout de même les intentions de l'adulte. Elle comprennait que ça ne devait pas être facile pour ceux qui travaillent ici de s'occuper des patients qui étaient la majorité classés fous. Bien sûr, ça n'allait pas convaincre Maria de ne pas agir comme Maria, quoi !

    Tout va bien pour Maria ! Tant que Maria a Sakutaro, Maria est heureuse. dit-elle joyeusement en sortant une peluche en forme de lion de sa sacoche rose.

    La jeune rousse serrait maintenant sa peluche dans ses bras en regardant Ousamu avec un grand sourire sur le visage. Malgré qu'elle avait été envoyé dans cette hôpital ridicule, elle avait tout de même pu apporter son seul ami. Pour elle, Sakutaro était la chose la plus précieuse à ses yeux et le traînait partout avec elle malgré les interdictions de son ex-mère. Après un instant, elle sentit finalement le gérant fixer davantage son regard vers elle. Il la regardait maintenant dans le creux des yeux comme tout adulte qui se respecte. Pourquoi cette attitude soudaine? Il n'aimait pas Sakutaro lui aussi? Le magnifique sourire qu'affichait Maria disparut pour laissé place à une mine plutôt triste.

    Mais, je le répète, pas de meurtre. On est déjà assez en marge de la loi comme ça. On te fera pas de mal ici, c'est pas le but. Mais tâche un peu de prendre sur toi. Je vais encore être honnête... Je veux pas d'ennuis. Et bien qu'apparemment t'aimes pas beaucoup les grandes personnes et que j'en suis une, j'espère que tu comprendras mes motifs malgré tout.

    Ah non, ce n'était pas à propos de sa peluche. Une chance, elle n'avait pas envie qu'on lui retire comme le faisait sa belle-mère. Cependant, ce qui était certain, c'était qu'il avait réellement peur qu'elle nuise à l'harmonie inexistante de cette misérable endroit. Il avait peur d'avoir des ennuis et espèrait sans doute que Maria comprenne et accepte ses arguments sans répliquer.

    Mais si on fait mal à Maria? Maria ne peut pas se venger ? lança-t-elle connaissant tout de même d'avance la réponse. Parce que Maria ne se laisse pas faire, vous savez. finit-elle par dire en affichant un large sourire.
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MessageSujet: Re: Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Dim 10 Jan - 1:42

Mmf...

Tetsurou crispa légèrement la bouche et rejeta un bras en arrière pour se masser la nuque en grognant un peu. Du point de vue de Maria, ça se défendait, oui... Mais c'était bien le souci avec une personne folle, c'était que son raisonnement était différent de celui de toute autre personne... Et on n'y pouvait rien faire, une fois que c'était parti. Mais tant pis. Essayer de raisonner, c'était tout ce que Tetsurou trouvait encore d'acceptable.

C'est bien, de pas se laisser faire... Mais y a tout de même d'autres moyens que de tuer une personne... T'aimerais pas qu'on te tue, toi, pas vrai?

Enfin, même pas sûr qu'elle réagisse comme il y tenait à cette question. Il se reprit donc et se rengorgea.

Enfin, bref. Tu vas vivre ici avec des êtres humains, et foncièrement, les tuer, ça la fout mal. Donc, s'il te plaît, trouve un autre moyen d'évacuer si on te cherche... Appelle-moi au pire si t'as besoin d'aide, mais les homicides... Ouais, évite.

Plus de "s'il te plaît", mais c'était tout de même une demande encore faite poliement. Tetsurou n'était pas très très rassuré en ce moment même. Non pas qu'il ait peur que cette petite essaie de le tuer, là, maintenant, ça ne lui traversait même pas l'esprit, mais qu'il se retrouve un jour avec un innocent cadavre sur les bras alors que cette personne aurait pu continuer à vivre... Il ne voyait pas que son propre intérêt, et il se savait responsable de toutes les personnes vivant dans cet hôpital.
Maria avait parlé d'un "Sakutaro". C'était ce lion en peluche qu'elle avait apporté avec elle, et qu'elle voyait apparemment comme une source de bonheur suffisante. Ça, par contre, c'était plutôt rassurant, attendrissant même. Tetsurou se refusait toujours à séparer une personne d'un objet qui lui était cher, lui-même ayant piqué des crises assez mémorables sur un filet à papillons, dans le temps. Et il trouvait même ça mieux que quelqu'un ait quelque chose d'important à quoi se raccrocher pour éventuellement trouver un peu de bonheur dedans. Pour cette raison, il était content que Maria ait apporté ce lion. Il le considéra avec un bon sourire, sans essayer de le toucher malgré tout, ce que certains adultes feraient par flatterie à l'enfant qu'ils avaient devant eux... Parce que, allez savoir, peut-être que Maria n'aimait pas qu'on le touche, et on ne portait pas la main aux affaires d'autrui sans leur permission, sauf cas de force majeure.

Sakutaro... Hein? Il est mignon, c't'animal-là.

Oui, Tetsurou parle mal. ...Nous le savons.
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Maria Ketsueki

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MessageSujet: Re: Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Dim 10 Jan - 21:55

    C'est bien, de pas se laisser faire... Mais y a tout de même d'autres moyens que de tuer une personne... T'aimerais pas qu'on te tue, toi, pas vrai?

    Maria ne savait plus trop quoi penser à cet instant. Au final, si elle devait se faire tuer, la personne aurait sans doute une bonne raison d'avoir commis ce meurtre. La fillette serra davantage son lion en peluche avec ses petits bras et abaissa légèrement la tête. Elle semblait réfléchir à la réponse qu'elle pourrait donner à ce que venait de lui demander le gérant de cette hôpital. Au moins, il était d'accord avec elle qu'il ne fallait pas se laisser faire mais n'appréciait toujours pas l'idée de se débarasser complètement de la source du problème en causant un meurtre. Maria savait bien que c'était mal de poser un tel geste mais lorsqu'elle se faisait embêter, elle perdait complètement conscience de ces gestes la majorité du temps.

    Si Maria meurt, ce sera car elle a fait quelque chose de vraiment pas bien à quelqu'un ! Demo'nee, Maria est toujours gentille desu ! dit-elle en relevant la tête et en souriant à Ousamu.

    Enfin, bref. Tu vas vivre ici avec des êtres humains, et foncièrement, les tuer, ça la fout mal. Donc, s'il te plaît, trouve un autre moyen d'évacuer si on te cherche... Appelle-moi au pire si t'as besoin d'aide, mais les homicides... Ouais, évite.

    Comment Maria peut évacuer sans faire mal si Maria n'a plus conscience d'elle-même? répliqua-t-elle d'une voix plutôt triste et embarassée. Maria est gentille ... Maria va essayer d'évité mais si ça l'arrive, c'ne sera pas de sa faute, huu !

    Elle essayait tant bien que de mal de rassurer l'homme sans pour autant mentir. Elle détestait les mensonges et détestait ceux qui en disaient. Elle ne voudrait alors, logiquement pas s'abaisser à leur niveau et dirait la vérité d'une façon ou d'une autre. Lorsqu'elle commettait un crime, c'était par pure perte de contrôle. N'ayant plus conscience de ses gestes et sa frustration l'envahissant, elle se laissait emporter dans le feu de l'action sans se poser aucune question, sans se demander si c'est bien ou mal ce qu'elle fait. Ce n'est que par la suite qu'elle s'en rend compte et qu'elle se sent mal car elle voudrait être une gentille fille après tout.

    Sakutaro... Hein? Il est mignon, c't'animal-là.

    Le gérant venait de la sortir de ses pensées en abordant enfin un sujet intéressant aux yeux de la petite ; son animal en peluche. Maria tendit ce dernier vers Ousamu pour qu'il puisse le voir de plus près mais le serrait toujours dans ses mains pour le garder près d'elle d'un sens ... Un magnifique sourire s'afficha sur le visage de la jeune rousse.

    Sakutaro est mon meilleur ami ! C'était maman qui l'avait fait et qui l'avait donné en cadeau à Maria, hu'w ! dit-elle d'une voix énergique et mignone. Sakutaro reste toujours avec Maria et on s'amuse toujours beaucoup !
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Ousamu Tetsurou
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MessageSujet: Re: Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Lun 11 Jan - 0:45

Suivant le geste de Maria et rapprochant lui aussi sa tête à lunettes du petit lion en peluche, Tetsurou le considéra avec un petit sourire attendri. Ce lion avait une histoire et une valeur sentimentale aux yeux de Maria... C'était réellement important pour elle, et à la voir sourire de la sorte, on ne pouvait soi-même qu'y accorder une grande importance...

Je vois... C'est bien que tu l'aies apporté. Si c'est important pour toi... Ne le quitte jamais, d'accord?

Ouais, d'habitude, les adultes sont plutôt du genre à dire aux enfants qu'ils ne sont plus en âge de se promener partout avec une peluche, qu'il faut grandir et donc changer, changer de personnalité quasiment, du moins, c'était ainsi que Tetsurou le prenait... Il n'aimait pas le changement... Mais que voulez-vous, les grandes personnes sont toujours comme ça, comme dirait l'autre. Au moins dans cet endroit, jusqu'à nouvel ordre, on ne forcerait personne à changer d'opinion ou d'idée sur quoi que ce soit... En tant que gérant de l'hôpital, Tetsurou écartait d'un revers de main le changement, et faisait en sorte que chacun, n'ayant à subir aucune influence du milieu humain dans toute sa stupidité, puisse conserver son intégrité autant que possible. Stick to the stuff you know... *SBAF* Je m'égare trop, là. Mais c'était bien l'idée qu'avait Tetsurou. Ce gars-là aurait même été, si on y était allé de manière un peu plus impolie, jusqu'à accorder de l'importance aux vieilleries... En tout cas il privilégiait l'ancien par rapport au nouveau, c'était certain. C'était peut-être pour ça aussi qu'il s'efforçait de garder l'hôpital dans cet état un peu vieillot ou on l'avait laissé... Et pour des questions de prudence, tout simplement, aussi. Parce qu'aller faire des travaux dans un hôpital illégal, c'était un bon moyen de le faire repérer... Non, on vivait très bien avec ce qu'on avait, et le vieux matériel de l'hôpital de Mao Lin pourrait encore bien durer des années. Comme ce petit lion. Sa force n'avait aucun pareil avec celui de ces choses modernes que tout le monde se bat pour avoir.
Tetsurou baissa ensuite les yeux vers Maria, pour la considérer encore une fois d'un air un peu embêté. Évidemment... Si Maria commettait un homicide, ce serait certainement dans un cas d'oubli d'elle-même, comme dans la plupart de ce genre de folie... Encore une fois, 'fallait pas se leurrer, les choses n'étaient pas toutes noires et on ne décidait pas forcément de tout ce qu'on faisait, surtout pas quand quelque chose dans notre tête avait pris le pas sur notre raison... Il poussa un petit soupir en se frottant encore une fois un peu la nuque, avant de hausser les épaules d'un air un peu las. Maria ne pouvait rien y faire après tout...

Mmh... Bon, je vois... Pour ce qui est de ta maladie... Si on peut appeler ça comme ça... On n'a plus qu'à te surveiller au cas où, alors...

Oui, il le lui disait en face. Marre des adultes qui mentent aux enfants ou qui leur cachent la vérité, aussi. Il en avait soupé de tout ça, et tentait au possible de ne jamais refaire ces erreurs qu'il avait tant détestées.
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Maria Ketsueki

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MessageSujet: que   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Mar 23 Fév - 2:06

    Première fois qu'un adulte acceptait qu'elle garde son lion en peluche près d'elle, et en plus qu'il lui dise de ne jamais le quitter. La petite rousse restait très surprise par les paroles du gérant qui toutefois, la rassurait agréablement. Elle n'aurait pas apprécié qu'on lui confisque Sakutaro alors à ce moment-là, ce que venait de dire l'homme ne faisait qu'empêcher de futurs soucis inutiles. Maria était une petite fille ne possèdant aucun ami après tout. Elle n'avait jamais réussit à établir des liens solides avec les personnes l'entourant. Jamais. Puis, elle n'en avait pas réellement envie, ni le besoin d'ailleurs. Sakutaro faisait tout à fait l'affaire. Il était son meilleur ami à elle et pour toujours.

    Ne vous inquiètez pas , Maria va toujours garder et prendre soin de Sakutaro, car Sakutaro est le seul et unique ami de Maria, uhw. ~

    Heureuse et si insouciante. Une véritable gamine, voilà de quoi elle avait l'air, et ce en tout temps. Les adultes l'intimidaient habituellement. Elle ne les aimait pas. Elle les méprisait presque. Cependant, Ousamu semblait être beaucoup plus ... compréhensif que la plupart des vieux qu'elle connaissait (Vieux pour elle signifiait une personne dépassant 18 ans, qui est donc "adulte"). Ce gérant, Maria allait lui donner un peu de sa confiance. Pas toute, non, parce que Maria ne peut pas faire confiance aux adultes. Même que Maria ne peut faire confiance à personne : elle n'a confiance qu'en Sakutaro. Malgré tout, elle en donnerait un peu à cet homme.

    Maria est heureuse de pouvoir rester avec Sakutaro ! Maman n'aurait jamais voulu que Maria se promène comme ça avec lui. Merci uhw ! ~

    Ou plutôt qu'aucun membre de sa famille aurait apprécié la voir avec cette peluche dans le quartier. C'était en quelque sorte une honte pour eux d'avoir une adolescente agissant encore aujourd'hui comme une fillette d'environ six ans. C'était pitoyable, inacceptable. Effectivement, il n'y avait pas que ça, mais aussi le fait qu'elle agisse comme tel : avec tous ses « uwh » et ses manies de petite fille. Puis, il ne faut pas oublier non plus ses nombreuses crises.

    Maria était ... spéciale. C'était le moins qu'on puisse dire. Elle croit en l'existance des sorcières et les aime - si ce n'est pas qu'elle les vénère presque - énormément. On pourrait même aller jusqu'à dire qu'elle les idolâtre (même si ce n'est pas vraiment le cas, non plus. Quoique ...) Enfin, peu importe, je m'égare là ...

    Puis, le gérant changea tout simplement de sujet en une phrase bien simple qui énerva intérieurement la gamine. Maladie ? Quelle maladie ? Maria n'est pas malade ! Nonmého, comment pouvait-il oser dire une telle chose ? Il se rattrapa tout de même en ajoutant « Si on peut appeller ça comme ça », mais Maria n'oublira tout de même pas ce qu'il venait de dire. Une révélation, si on veut. Il venait de lui révéler d'un coup sec qu'elle était « malade ». Frustrant d'entendre dire cela, alors qu'elle ne réagissait que quand elle était provoquée. Elle ne croyait pas être une malade mentale, mais étant dans cette hôpital - presque asile pour fou, si vous voulez mon avis - cet homme devait considérer sans aucun doute tous ces patients comme cinglés, et Maria en faisait partie.

    Comme ça, il comptait la surveiller ... Peu importe, elle s'en fichait un peu, tant qu'il ne vienne pas la déranger lorsqu'elle jouerait avec Sakutaro hein ! Puis, il ne lui mentait pas ni lui cachait rien. S'il aurait agis ainsi, en stalker, ou lui aurait mentis, elle l'aurait su d'une manière ou d'une autre et ça n'aurait pas été très beau. Rouge sang et rire hystérique, voilà ce que tout ceci aurait apporté au final. Maria détestait les gens qui lui mentait après tout. Elle ne supportait tout simplement pas ce genre d'attitude. Point-barre.

    Si vous voulez ... mais Maria risque de ne pas être très interessante à observer, vous en pensez quoi ? répliqua-t-elle. Puis un petit sourire discret, mais à la fois hypocrite et amusé s'installa sur son magnifique visage.

    Maria est toujours sage, voyons ...
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MessageSujet: Re: Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou]   Commencement * [PV. Ousamu Tetsurou] Icon_minitime1Mar 23 Fév - 15:43

Tetsurou avait lâché un sourire, de ces sourires plutôt calmes qui lui étaient propres, alors que Maria le remerciait. Mais c'était pas la peine de lui dire merci, enfin... Si cette enfant disait merci, c'était fort probablement qu'effectivement, on n'avait pas dû beaucoup favoriser la relation privilégiée qu'elle avait avec ce lion... Seulement, non seulement Tetsurou ne voyait pas pourquoi on irait priver une petite fille de son seul ami, mais en plus, il avait parfaitement conscience qu'ici... C'était le summum de l'angoisse, comme endroit pour vivre. Le pire qu'on puisse trouver. Le vide-ordures... Depuis qu'il y était arrivé il en avait conscience, quoiqu'à présent il ne se voyait décidément pas quitter cet endroit qui était devenu sa maison... Avoir pour seul foyer un vide-ordure rempli lui-même d'ordures sans une once de compréhension qui jouaient les garde-fous en enfermant tous les incompris de la société qui avaient eu le malheur de se détacher un peu des autres... Pas très glorieux, hein? Mais c'était sa vie, et il n'allait pas s'en plaindre, après tout, il pouvait manger à sa faim et dormir avec une couverture, ce n'était pas le cas de tout le monde.

En tout cas, nul doute que dans cet endroit, Maria allait déjà être privée de tant de choses... À savoir, tout contact avec le monde extérieur, sa liberté, l'amour d'un père et d'une mère —quoique ; on ne s'avance pas trop de ce côté-là ; si ça se trouve, même avant, elle n'y avait pas droit... Pourquoi s'était-elle retrouvée là, après tout? ...Bref, beaucoup de choses qu'on retirait à la petite en refermant la porte de cet hôpital sur elle. Alors, on n'allait pas en plus la priver de ce Sakutaro auquel elle tenait tant, si? Ce serait repousser la cruauté à un point exagéré, et Tetsurou était loin de tenir à ça. De plus, cet endroit-là était tellement fermé... Tellement coupé de cette société bêcheuse dans laquelle se promener à l'âge de Maria avec un lion en peluche dans les bras était synonyme de honte... Qui irait lui dire que c'était ridicule, dans cet endroit dans lequel avaient été écartées justement toutes les personnes considérées comme "ridicules" dans ce foutu monde? Non, enlever Sakutaro à Maria était stupide, et l'idée ne serait même jamais venue à l'esprit du gérant.

Bon. Autre problème, Maria n'avait pas l'air de prendre très très bien ce qu'avait dit Tetsurou à propos de cette histoire de maladie, et elle le montrait à sa manière. La pauvre petite... Tetsurou ne pouvait que la comprendre, après tout, lui-même ne supportait pas, du temps où il était ici placé sur le même plan que les fous, d'être traité comme tel... Personne ne le tolèrerait de toutes façons, avec un peu de bonne foi, à moins d'être d'une humilité à toute épreuve ou d'une ironie frappante... C'était clair... Ceci dit, Maria traitait à présent Tetsurou à peu près avec les mêmes manières que celles dont ce dernier traitait le docteur Mao Lin quand il était plus jeune... Avec une certaine mauvaise foi qui avait quelque chose d'enfantin. C'est-à-dire avec ce côté moqueur sans doute exaspérant pour les adultes... L'enfant qui se fout de la gueule du gérant. On ne pouvait pas dire que le binoclard ne voyait pas ça comme une situation familière, mmh? Ceci dit, à présent, ce serait mauvaise foi de sa part que de ne pas faire face à ce problème à son tour... Le temps passait et assouvissait tout seul sa vengeance... Saloperie de temps, tiens, c'était pas arrangeant, ça...

Ouais... Mais j'ai décidément pas le droit de lui en vouloir.

Bref. Maria avait mal interprété —était-ce fait exprès ou non?— la phrase de Tetsurou. La surveiller ne voulait pas vraiment dire l'observer... Et encore une fois, le gérant préféra limite traiter la question de manière plus crue que la moyenne. Mieux vaut exagérer dans la vérité que de s'enliser dans le mensonge...

Euh... Non, je parlais pas de t'observer, je vais pas aller jusque-là, il faut bien te laisser un peu la paix quand même... Mais ça m'ferait mal de te voir charcuter l'un des patients sans que j'aie pu y faire quoi que ce soit. Je ne vais pas t'expliquer pourquoi, tu m'as déjà assez montré que de ce côté-là on aurait du mal à se comprendre... Mais je préfère pas, c'est tout ce que j'ai à dire.
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